Suite à ma longue absence, je m'attèle derechef à la survivance de ce blog.
Avant toute chose, je voulais dire que mon but n'est pas de donner des méthodes infaillibles pour décrocher le concours. Mon objectif est de partager mon expérience qui peut-être fonctionnera pour vous , si vous êtes réceptifs aux mêmes méthodes que moi. Je ne donne que des conseils. Libre à vous d'en faire ce qu'il vous plaira.
On remarque assez vite qu'en passant les concours d'orthophonie, il faut avoir un vocabulaire riche. La question qui se pose est : comment l'enrichir davantage ? J'ai donné quelques réponses à cette question au cours de l'année, ce qui a fait du vocabulaire mon domaine de prédilection en matière de concours.
1) Lire, lire, lire, lire et relire ! Contrairement à ce qu'on peut penser, lire n'est pas une perte de temps pour les concours. Au contraire ! Non content de vous faire découvrir des mots de vocabulaire encore inconnus, un livre vous fera travailler également l'orthographe, la grammaire, la conjugaison, etc. Plus on lit, plus on emmagasine la langue française. C'est simple, agréable et efficace ! Que demande le peuple ?
2) Création d'un répertoire. J'ai stocké dans un répertoire tous les mots inconnus au bataillon que je rencontrai. Le tout avec un petit code couleur pour stimuler la mémoire visuelle (les synonymes en violet, les antonymes en rose, les expressions en vert).
3) Fiches. Aujourd'hui, je peux comptabiliser plus de 1000 fiches de mots bien rangées dans leurs boîtes Ferrero. Le système de fiches s'est révélé encore plus efficace que le répertoire. D'un côté de la fiche, le mot écrit en noir, de l'autre la ou les définition(s) du mot concerné. La définition étant écrite : en rose pour les noms féminins, en bleu pour les noms masculins, en vert foncé pour les verbes transitifs, en vert clair pour les verbes
intransitifs. Le marron était réservé aux synonymes et le rouge aux antonymes. Tous les jours, dans le métro en allant à la prépa, je m'obligeais à réciter les définitions des mots que j'avais piochés. Avec des copines de la prépa, bosser le vocabulaire à l'oral est presque devenu un jeu (une sorte de tabou amélioré). Je n'aurai jamais retenu autant de définitions si je n'avais pas fait ces exercices quotidiennement.
NB : Faire les fiches, ça prend beaucoup de temps. Mais écrire une définition permet de la retenir, il suffira d'y revenir de temps en temps pour se la remémorer. C'est un choix à faire. Mais s'il fallait le refaire, j'aurai choisi l'option fiches, ne serait-ce que parce qu'elle permet à n'importe qui de nous interroger via ce support ou parce qu'elle nous fait également travailler le genre et l'orthographe en plus du vocabulaire.
4) Vuibert Vocabulaire. Ce livre, écrit par Mme Dumas, professeur en prépa orthophonie à Sup Santé, permet de tester son vocabulaire (et d'en apprendre au passage). Il est très complet et permet de cibler les villes qu'on désire présenter. Je m'en suis beaucoup servi. Avis aux amateurs !!
Pour le vocabulaire, je n'ai rien fait de plus. Et croyez-moi, c'était déjà énorme. Je pense que c'est la matière que j'ai le plus travaillée et avec le plus de plaisir. Qui plus est, commencer dès maintenant vous permettra sûrement d'être bien préparés pour le concours de Lille qui pose beaucoup de questions de vocabulaire. Courage !!