samedi 29 août 2009

Petits trucs - épisode 2

La culture générale est une matière extrêmement sélective dans les concours qui proposent cette épreuve. Elle consiste en une série de QCM dans les villes suivantes : Besançon, Lyon, Strasbourg, Poitiers. Mais, insidieusement, elle est évaluée dans toutes les écoles qui proposent des dissertations. Avoir une bonne culture générale et la cultiver est essentiel pour réussir.
Par exemple, à Strasbourg, une note inférieure à 25/50 est éliminatoire. Mais dès qu'on obtient quelques points de plus que 25/50, notre classement s'en fait ressentir. Ne négligez donc pas cette matière difficile !



Pour travailler dans de bonnes conditions et de manière plus attractive que de passer des heures à faire et refaire les mêmes QCM, voici quelques idées :

1) La culture générale pour les Nuls de Florence Braunstein et Jean-François Pépin : est un livre agréable à lire, traitant de domaines aussi divers que variés et est très riche en petites anecdotes amusantes. Ça ne sert à rien de se l'avaler en une semaine sans l'avoir digéré, ni d'apprendre les pages par cœur. Mais en sélectionnant intelligemment les informations, vous pouvez tirer parti de ce livre. Par exemple, relever les prix Nobel de l'année en cours, la particularité du prix Nobel d'économie, connaître l'ensemble des planètes du système solaire, les dates marquantes de l'Histoire... Tout y est, les informations sont sûres contrairement à notre grand ami Google qui peut réserver de mauvaises surprises !

2) Le jeu des 1000 € sur France Inter : il s'agit d'une émission de radio durant laquelle un présentateur interroge des candidats sur des questions de culture générale envoyées par les auditeurs. J'ai écouté cette émission toute l'année et suis tombée dans chaque concours sur 2 ou 3 questions ayant été posées durant cette émission. Je vous recommande chaudement de l'écouter. Étant donné qu'elle est diffusée le midi, vous pouvez l'écouter en décalé avec le podcast.

3) Panique au Ministère Psychique sur France Inter : est une émission qui décortique la biographie d'un personnage illustre avec beaucoup d'humour. Elle est diffusée le week-end.

4) Panique au Mangin Palace sur France Inter : réalisée par les mêmes animateurs que la précédentes, cette fois-ci cette émission décortique l'actualité de la semaine avec beaucoup d'humour. Elle est également diffusée le week-end.

Pour plus d'informations sur ces émissions, rendez vous ICI.

5) Il reste toujours la possibilité de se plonger dans un des nombreux bouquins de QCM disponibles sur le marché mais cette solution m'a moins enchantée que les 4 précédentes. Pour les QCM, je me contentais le plus souvent de ceux qui m'ont été donné à la prépa.

vendredi 28 août 2009

Prépa or not prépa ? ***

L'organisation de l'emploi du temps à SUP SANTE permet de bien organiser son travail chez soi. La plupart du temps, les élèves ont cours une journée entière + 2 demi-journées par semaine. Le mardi est réservé aux options (dont je parlerai un peu plus loin). Le samedi matin est réservé aux « contrôles ». Ceux-ci ont lieu chaque semaine jusqu'au mois de janvier. De plus, deux concours blancs sont organisés dans l'année : un en décembre et l'autre au mois de février.

L'emploi du temps n'est donc pas trop chargé, il permet de réviser pour être performant le samedi pour les évaluations de la semaine. Il s'agit de plusieurs épreuves type, posées dans les conditions du concours. Ils sont pour la plupart sous la forme de QCM. Les résultats sont donnés dans la semaine qui suit avec un classement pour permettre aux étudiants de cibler leurs points faibles.

Quant aux concours blancs, ils se déroulent sur plusieurs journées, dans les conditions d'un concours également. Une semaine entière leur est réservée, semaine dépourvue de cours.

La promotion est divisée en groupes ce qui permet de suivre les cours dans des conditions optimum. Seuls les cours en amphithéâtre assurés par Mme Dumas chaque semaine le vendredi après-midi réunissent la totalité de la promotion. Une petite astuce : tentez d'arriver en avance pour pouvoir prendre des places devant, vous entendrez mieux Mme Dumas (à défaut d'entendre les commentaires spirituels de vos camarades du fond !).
Cette année, les groupes ont été formés grâce aux antécédents des étudiants c'est-à-dire leur parcours avant la prépa. Les redoublants de SUP SANTE sont dans un groupe, les nouveaux bacheliers sont répartis dans plusieurs groupes (ce sont les plus nombreux) et ceux qui ont fait autre chose après le Bac sont rassemblés dans le dernier (hypokhâgne, khâgne, médecine, faculté de lettres, faculté de biologie, reconversion, préparation aux concours d'orthophonie dans une autre école…)

SUP SANTE propose de prendre des options : biologie, tests psychotechniques, équivalence en 2ème année de sciences du langage. Vous pouvez les tester la première semaine avant de décider de les (ou la) suivre ou non. La biologie avait lieu le lundi matin et les deux autres matières le mardi.


Il faut savoir que des salles sont souvent libres dans les locaux de SUP SANTE. Ce qui permet de travailler dans une ambiance studieuse en petit groupe d'amis. C'est un avantage énorme à mon sens (surtout l'hiver, pas question d'aller travailler dans un parc !!).



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jeudi 27 août 2009

Prépa or not prépa ? **

J'ai jeté mon dévolu sur une des deux grosses prépas parisiennes : SUP SANTE.

Pourquoi SUP SANTE ? Parce qu'elle m'a été recommandée par une connaissance qui y était passée avec succès. Par la suite, je n'en ai eu que des bons échos et leur journée porte ouverte m'a décidée tout de bon. Je ne regrette pas ce choix. Bien au contraire !


La grande force de cette prépa porte le nom de Mme Dumas, professeur d'orthographe, grammaire, vocabulaire. C'est elle qui a écrit les fameux Vuibert que toutes les étudiantes s'arrachent. Elle est d'un grand professionnalisme : une question ? un document qui manque ? Elle est toujours là pour régler les problèmes, elle a toujours des réponses claires à nos questions.

Mme Camoin est, quant à elle, la force cachée de la prépa. On n'en entend jamais parler sur les forums. On ne parle que de Mme Dumas. Et pourtant sans Mme Camoin, je n'aurai jamais eu de concours. Elle s'occupe de la partie rédactionnelle. Au départ, elle m'a désemparée par son franc-parler mais à la longue elle m'a appris à exprimer ce que je n'osais pas écrire par peur que ce soit ridicule. « Ne restez pas collés au texte, aller chercher au-delà ! » vous serinera-t-elle. Ecoutez bien ce qu'elle vous dira, appliquez ! C'est difficile mais efficace !!

Impossible de me souvenir du nom du professeur de culture générale. Dans ses cours vous vous entraînerez uniquement sur des QCM tirés d'annales des écoles qui proposent cette épreuve. Pour réussir cette matière aux concours, il faut la travailler beaucoup plus chez soi. Lire, lire, lire, se renseigner sur l'actualité, rouvrir ses livres d'histoire, visionner des films… Il ne faut pas s'attendre à un cours de culture générale chaque semaine. Certains n'aiment pas ces méthodes. Personnellement, même si j'avais l'impression de ne pas aller assez vite (sentiment qui m'aura poursuivit toute l'année), je pense que s'entraîner avec des Q.C.M. est un bon moyen de s'y habituer. Le Q.C.M. n'étant pas mon exercice favori, je vois d'un bon œil d'en avoir fait toutes les semaines. Mais je ne me suis pas contentée uniquement de ça.

Mme Kinadjian est le professeur d'oral qu'on voit le plus au cours de l'année. Ses premiers cours sont axés sur le métier d'orthophoniste qu'elle a exercé pendant des années. Ils sont tout simplement passionnants. Et il est impératif de bien les apprendre pour des concours tels que Besançon qui demandent à l'écrit des connaissances précises sur le métier et également pour les oraux où une connaissance de la profession est toujours bienvenue. Par la suite, elle nous fournit des polycopiés d'exercices types à travailler sans relâche. Attention : il faut être très motivé pendant ces cours, il est très difficile de faire toute l'année des exercices qu'on a l'impression d'avoir vus, revus et rerevus. Néanmoins, ces séances sont indispensables, car les oraux paraissent très loin en septembre mais en réalité ils arrivent à une vitesse grand V ! Même si on a l'impression de vendre la peau de l'ours avant d'avoir obtenu un oral, il faut absolument le travailler même en dehors des cours de la prépa !! Car les exercices sont difficiles, et l'analyse de ses propres motivations demande du temps.

Mme Benoît est le second professeur d'oral. Psychomotricienne de profession, elle propose des exercices ludiques pour se préparer à l'oral. Elle nous oblige à nous désinhiber, on prend plus confiance en soi. Ses cours sont très intéressants et apportent beaucoup pour un oral. Parce que mine de rien, parler devant un jury de 3 personnes est passablement intimidant. Ces cours sont là également pour préparer aux oraux de groupe par le biais d'exercices à réaliser en équipe. Je garde un très bon souvenir de ses cours. Seule critique : nous n'avons pas eu assez d'heures avec elle.


Le professeur de culture générale intervient également pour l'oral. Il nous apprend principalement à monter la forme de notre discours à l'oral. N'oubliez pas de dire « Bonjour Monsieur ! » et d'attendre qu'il vous dise de vous asseoir pendant ses cours d'oral. Sinon, gare aux représailles ! ^^



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mercredi 26 août 2009

Prépa or not Prépa ? *

C'est la grande question de toute personne désirant tenter les concours d'orthophonie. J'y vais ou j'y vais pas ? Malheureusement le critère financier est le premier frein (ou moteur selon le cas) d'une inscription dans telle ou telle école préparatoire.
J'ai remarqué que certaines personnes découvrent mon blog en cherchant des témoignages concernant ces organismes privés pour pouvoir faire son choix sereinement. J'ai donc décidé de répondre à leur demande en parlant de ma propre expérience, de mes propres motivations pour m'inscrire dans ma prépa ainsi que mon opinion personnelle concernant l'école en elle-même.


Quand j'ai décidé de préparer les concours d'orthophonie, je ne me voyais pas me préparer seule. Pourquoi ?


Tout d'abord, je ne m'imaginais pas travailler seule, chez moi. J'ai un besoin vital de contact social. De plus, je savais qu'en me créant des relations à l'extérieur, je serai plus tentée de me divertir. Hors, contrairement à ce qu'on peut croire, la distraction est indispensable en période de concours. S'enfermer à double tour dans sa chambre pendant des heures à faire défiler devant ses yeux des mots de vocabulaire n'est pas la solution idéale. Il faut trouver un bon équilibre entre travail efficace et aération de l'esprit.


Ensuite, l'énorme avantage d'une prépa est de connaître parfaitement modalités des différents concours. Elle fournit les annales, les corrections en plus des cours de grammaire, oral, etc. Comment être bien préparé quand on ne sait pas à quoi s'attendre ? Les professeurs (en général) maîtrisent bien le sujet.


En prépa, j'ai également eu la chance d'y trouver des amies avec lesquelles j'ai pu travailler en groupe. C'est un avantage non négligeable. On dépend d'autres personnes, il faut être présent aux rendez-vous, motivé, etc. Chacun apporte ses points forts et aide à combler les points faibles des autres. Ce n'est pas parce qu'on est en concours qu'on doit forcément descendre son voisin de prépa. Au contraire, il peut plus nous apporter qu'on ne peut l'imaginer.