dimanche 13 décembre 2009

Enseignement à Strasbourg **

Pédopsychiatrie

Ici, nous rencontrons différents intervenants, tous psychiatres. Le premier cours est dédié à la description d'une consultation en pédopsychiatrie puis nous nous tournons vers différentes pathologies, différents troubles de l'enfant. Nous avons eu, par exemple, un cours sur l'autisme, les déficiences mentales, l'anxiété chez l'enfant, la maltraitance…
Nous avons également eu un intervenant concernant les pathologies de l'adolescent (anorexie, conduites à risque…)


Psychiatrie adulte

Le psychiatre assurant ces cours est également un de nos professeurs les plus estimés. Il est pour ainsi dire passionnant. A l'aide d'une petite feuille blanche sur laquelle il a écrit deux ou trois phrases, il nous sort comme du chapeau de Mary Poppins, les concepts régissant notre psychisme. Ce cours est à orientation psychanalytique.


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Jacques Lacan

samedi 12 décembre 2009

Enseignement à Strasbourg *

Commençons avec la description des matières plus scientifiques.


Neurologie


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Pas besoin d'être devin (ou devineresse !) pour se douter qu'il s'agit de l'étude du système nerveux.
Dans cette matière, des compétences mnémoniques sont indispensables. Mais rien ne sert d'apprendre sans comprendre ! Cette matière est peut-être la plus déstabilisante pour les étudiants mais elle est loin d'être la moins passionnante !! Après avoir intégré les pré-requis indispensables à la compréhension du fonctionnement de nos neurones et à plus grande échelle de notre système nerveux, nous nous penchons sur toutes les pathologies associées que nous sommes susceptibles de rencontrer dans notre futur métier :
- Parkinson
- Sclérose en Plaques
- Sclérose Latérale Amyotrophique
- Syndromes cérébelleux
- A.V.C.
- …
et j'en passe !

Phoniatrie


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Il s'agit de LA matière adorée par les étudiants de Strasbourg. Pourquoi ? La faute en revient au professeur enseignant cette discipline. On voit rarement d'enseignant autant passionnés par leur métier et par l'enseignement. Le Dr Elisabeth Péri est là pour nous faire partager ce qu'elle aime et ça fonctionne merveilleusement bien.
Pour vous rendre compte de ce qui vous attend, le mieux est d'aller visiter son site internet : http://web.me.com/polysons/
Qui plus est, elle est la première à publier les résultats du concours avec des photographies des classements de l'écrit (non disponible sur le site de la faculté) et de l'oral. Elle donne également quelques conseils concernant l'oral tant redouté.
Cette matière demande, à l'instar de la neurologie, de bonnes capacités de mémorisation. On étudie la voix anatomiquement et physiologiquement.


O.R.L. (Oto-Rhino-Laryngologie)


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Pour simplifier, il s'agit de l'étude de l'anatomie de l'oreille, du nez et du larynx. Pas de secret : le par cœur !
On aborde également dans ce cours la physiologie du cancer des voies aériennes supérieures. Moralité de ce cours : NE FUMEZ PAS ! Enfin, ce sera à vous de voir quand vous aurez vu tout ça… Pour ma part c'est tout vu !!


Audition

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Ce cours explique comment ne fonctionne pas l'oreille. Plus précisément, il nous explique scientifiquement la surdité. Certaines données appartiennent au monde de la physique, d'autres sur l'examen clinique, la pathologie pouvant déboucher sur une surdité et un peu de psychologie pour l'audiométrie chez les enfants en particulier. On se rend compte à quel point l'oreille, dont le fonctionnement nous est tellement familier, est un organe fragile et complexe. Fascinant !

vendredi 6 novembre 2009

Interlude

Avis aux amateurs de culture générale !


France Inter a rediffusé aujourd'hui une émission consacrée à Claude Lévi-Strauss. Vous pouvez l'écouter ICI pour celles et ceux qui auraient raté l'émission et seraient intéressées par ce grand homme.
Soit dit en passant, vous avez plutôt intérêt à vous pencher sur lui. Mort il y a quelques jours à plus de 100 ans, cet homme reste pourtant très moderne. Il fait preuve d'une tolérance rare pour un homme du début du 20ème siècle.

Qui plus est, la semaine prochaine sera centrée sur la démolition du mur de Berlin. Restez donc à l'écoute de France Inter et jetez un œil aux programmations de 2000 ans d'Histoire, cela promet d'être enrichissant. Lundi, ils se pencheront sur l'historique du Mur et le reste de la semaine est réservé à l'étude du communisme.


Bon et puis pour celles et ceux qui ne comprennent pas trop pourquoi j'écris tout ça : à mon humble avis, les écoles proposant de la culture générale dans leurs concours poseront chacune au moins une question sur ces 2 sujets. Mais ce n'est que mon avis et ce ne sont que 2 questions…

jeudi 5 novembre 2009

1 mois à l’école d’orthophonie de Strasbourg **

La rentrée

Le premier jour, nous sommes accueillies par les directrices pédagogiques de l'école. Au programme, pendant une heure, elles nous présentent nos 4 années au sein de l'école et plus spécifiquement, l'année qui nous attend.

Nous apprenons, en autre, ce que nous avons à faire comme stages au cours de notre première année.
- une semaine en crèche
- une semaine en maternelle
- une semaine en C.P.
- une semaine en C.M.
- une semaine en C.L.I.S.
Ainsi que 20h dans un cabinet d'orthophoniste et 20h d'observation de la profession dans un cadre salarié.
Il faut savoir qu'à Strasbourg, l'accent est mis sur l'autonomie. C'est à l'étudiant de trouver ses stages, contrairement à d'autres écoles. De plus, les étudiants doivent être également autonomes concernant leur travail personnel. Comme à la fac, les seules évaluations sont avec les partiels en février et en juin.

Après la présentation de l'année, les deuxièmes années sont venues nous proposer de nous retrouver autour d'un verre en début de soirée. Une bonne initiative qui nous a permis de discuter très rapidement avec des étudiants des années supérieures (toutes les promotions étant conviées). Rien de mieux pour partir du bon pied !!


1er cours

On commence fort à Strasbourg. Le premier cours a eu lieu dans l'après-midi (juste avant le pot d'accueil des deuxièmes années). Et hop, directement dans le bain avec de la neurologie ! Youpi !

Au premier semestre nous avons déjà pas mal de matières (toutes plus passionnantes les unes que les autres) :
- neurologie
- phoniatrie
- O.R.L. (qui n'est rien d'autre qu'un cours d'anatomie)
- audition
- pédopsychiatrie
- psychiatrie adulte
- phonétique
- didactique
- sciences du langage
- système scolaire
Je m'étendrai plus longuement sur chacune d'entre elles par la suite pour celles et ceux qui voudraient s'assurer que l'enseignement leur convient ou pour rassurer les plus anxieux.

lundi 2 novembre 2009

1 mois à l’école d’orthophonie de Strasbourg *

Après plus d'un mois d'absence, me revoilà avec un nouveau billet et bien d'autres par la suite.
Cela fait déjà un mois que je suis entrée en école d'orthophonie. Déjà ! Avec 90h de cours à notre actif. Hé oui, à Strasbourg, on ne chôme pas en première année.


Notre promotion compte 28 personnes au lieu des 35 places prévues par le numerus clausus.
Aucune d'entre elles ne sort du Bac directement. Au minimum, elles ont fait un an de prépa aux concours.

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Certaines personnes ayant suivi un cursus différent de l'orthophonie après le bac ont, dans la grande majorité des cas, suivi l'enseignement dispensé en prépa aux concours.

Nous venons tous de régions très différentes. Mais l'Ile-de-France remporte la majorité au sein de la promotion.
Je dis « tous » car le masculin l'emporte même lorsqu'il est en un seul exemplaire !


mercredi 23 septembre 2009

Se nourrir pour l’oral #4

En préparant les concours d'orthophonie, la lecture doit faire partie de votre quotidien. Alors je continue ma petite rubrique vous décrivant différents livres que j'ai lus sur le langage, des pathologies auxquelles une orthophoniste est amenée à rééduquer, des témoignages…


Le scaphandre et le papillon, de Jean-Dominique Bauby

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Pour la plupart d'entre vous, vous avez sûrement entendu parler du livre ou du film. Pratiquement tous les étudiants l'ont déjà lu ou vu. Mais, je suis obligée de parler de cette histoire tant j'ai été touchée par cette pathologie.

Il s'agit du témoignage de Jean-Dominique Bauby, homme d'une quarantaine d'années, vivant à 1000 à l'heure avant d'être atteint par le locked-in-syndrome.

Mais, qu'est-ce- que ce L.I.S. (Locked-In-Syndrome) ? Cette pathologie provient d'une atteinte neurologique provoquant une paralysie motrice complète. La personne atteinte ne peut communiquer avec son entourage qu'à travers un léger battement de paupière. Coincée dans son enveloppe corporelle, ses capacités intellectuelles ainsi que la vue et l'ouïe restent intactes. Ce syndrome fait suite le plus souvent à un A.V.C. (Accident Vasculaire Cérébral). Un caillot s'est formé, monte au cerveau et arrête sa progression dans une artère très précise : le tronc basilaire qui vascularise le tronc cérébral et le cervelet. Ces deux derniers se retrouvant sans oxygène, ils ne peuvent donc pas exercer leur fonction motrice. Cette affection est extrêmement rare comme nous le fait si bien remarquer l'auteur avec humour en écrivant : «il y a autant de chances d'être atteint du L.I.S. que de gagner au loto. » On peut néanmoins s'interroger sur l'utilisation du mot « chance » dans ce contexte-ci.

Jean-Dominique Bauby sera envoyé dans un hôpital spécialisé à Berck-sur-mer en Normandie où il rencontrera une orthophoniste qui lui permettra de communiquer au monde un témoignage poignant sur le L.I.S.

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L'énergie et la détermination de cet homme ne s'arrêtera pas à l'écriture d'un best-seller puisqu'il fonde une association pour nous sensibiliser à ce syndrome, pour que d'autres personnes atteintes de la même pathologie ou y étant confrontées puissent se persuader qu'il y a une vie possible avec un L.I.S.

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Cliquez-moi !

Conseil : lisez le livre, ne serait-ce que pour vous rendre compte de l'énergie que cet homme a dû déployer pour se battre contre la fatalité de son état, visionnez le livre ne serait-ce que pour la prestation de Mathieu Amalric dans le rôle de Jean-Dominique Bauby.


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jeudi 17 septembre 2009

Petits trucs – épisode 4

Comme vous avez dû le comprendre je suis une grande partisane de l'apprendre en s'amusant (ou partisane du moindre effort comme vous l'entendrez ;). Dans cette optique, j'avais envie de vous faire découvrir 2 blogs que j'ai suivi toute l'année (et que je continue à suivre avec grand plaisir).


Le premier est tenu par les correcteurs du journal Le Monde. Ils commentent des faits d'actualités en jouant avec les mots. Ils sont très agréables à lire, très drôles la majorité du temps. Les références culturelles sont multiples et vous permettront d'apprendre, toujours apprendre plus et surtout retenir facilement grâce à leur humour décapent. Inutile de dire qu'on passe 5 bonnes minutes en leur compagnie virtuelle. Un petit exemple récent pour vous convaincre : allez jeter un œil sur leur article concernant les homonymes satire et satyre. Voici le lien vers la page en question. Et si vous préférez entraîner votre esprit aux charades allez par là.

Le second blog attise toujours ma curiosité, ma soif d'apprendre des petites anecdotes sur les mots. Prenons par exemple le dernier article décrivant les utilisations frauduleuses de la spigélie. Intrigués ? Cliquez ici ! L'auteur définit les mots de la langue française les plus méconnus. Mais il ne se limite pas à leur simple définition, il y ajoute toujours une petite anecdote qui vous permettra de mieux retenir la ou les acceptions du mot en question.


Comme quoi, surfer sur internet peut ne pas être qu'une perte de temps ! Mais pourrait-on se passer d'une perte de temps comme celle que nous propose Facebook ?
Bon surf !


mercredi 16 septembre 2009

Se nourrir pour l’oral #3

Après la littérature, un peu de cinéma.


Black, de Sanjay Leela Bhansali


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Quand on nomme Bollywood, on imagine tout de suite l'ambiance dansante des films indiens agrémentée d'une histoire d'amour rocambolesque. Black est une exception à cette association d'idées.
Ce film, inspiré de la vie d'Hélène Keller, vous fera entrer dans l'univers d'une petite fille sourde et aveugle. Frustrée par son incapacité à communiquer, livrée à elle-même, elle s'enferme dans un monde de violence. Monde dans lequel Debraj, un professeur, viendra mettre son nez pour la sortir des ténèbres. Il lui ouvrira le monde des mots, de la connaissance…
Ce film est magnifique. Il m'a touchée, étonnée. Les acteurs jouent à la perfection, il n'y a rien à dire. Black montre l'horreur d'un être humain coupé des autres et sa renaissance par les mots. Il m'a soufflé un des buts de mon futur métier : la démutisation, ouvrir le monde de la communication à ceux qui ne peuvent pas ou ne peuvent plus y accéder. Il pousse le spectateur à réfléchir sur le handicap, la tolérance, l'espoir…

Ce film n'a eu qu'un maigre succès en France malgré sa qualité. Il vous permettra sûrement de parler d'Hélène Keller autrement que par le biais de ce que tout le monde a vu ou lu la concernant. Il peut donc vous faire vous démarquer des autres à l'oral. Un seul conseil : visionnez-le !



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Sur cette photo : Rani Mukerji et Amitabh Bachchan

vendredi 11 septembre 2009

Se nourrir pour l’oral #2

Di moi doux tu vien, d'Annick Willaume

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Voici un témoignage d'une orthophoniste qui a travaillé pendant des années dans une classe spécialisée pour des enfants atteints de différentes pathologies (autisme, troubles de la personnalité…) ou de troubles psychiques inhérents à leur environnement familial. Elle parle de son expérience avec ses petits patients et avec les différents intervenants médicaux et paramédicaux.
Une partie importante du livre consiste à décrire une méthode qu'elle a mise en place pour faire ressortir l'imaginaire des enfants à travers des contes lus à voix haute.

Il s'agit du premier livre que j'ai lu concernant le métier d'orthophoniste. Il m'a beaucoup touchée. J'y ai découvert certains champs de compétence de l'orthophoniste. Je pense que ce livre peut permettre à des étudiants qui hésiteraient entre plusieurs métiers paramédicaux de faire leur choix car on voit bien dans ce livre à quel moment et pourquoi chaque professionnel intervient.
Ce témoignage a été décisif dans mon choix et ma motivation durant l'année. Il évoque un choix de vie, un combat que j'avais tenté de faire mien auparavant.

Prenez le temps, après avoir lu le livre, de vous renseignez sur les différentes pathologies évoquées dans ce livre. Plus vous en saurez sur l'environnement du métier que vous avez choisi, plus vous serez aptes à expliquer pourquoi vous êtes face au jury à l'oral.


Bonne lecture !

jeudi 10 septembre 2009

La pythie de Robert

Votre meilleur ami, cette année, sera le Petit Robert. Dictionnaire de référence des concours, il est indispensable à votre travail. Il est même conseillé de se procurer celui de l'année en cours (ou de l'année précédente) car certaines écoles telles que Paris ont déjà puisé quelques questions sur les nouveaux mots ajoutés au dictionnaire. Petit exemple : il nous a été demandé de définir le mot avatar. Mot auquel a été ajoutée une définition en 2009.
Renseignez vous sur les ajouts de l'année en cours, ça peut toujours faire gagner quelques précieux points. En 2009, le vocabulaire informatique était à l'honneur. 2010 ?


Dans un premier temps, j'ai acheté le Petit Robert 2009 version papier. Par la suite, une amie m'a prêté le logiciel que j'ai acheté peu après. Cet outil permet un gain de temps considérable. Certes il est cher, mais il vaut le coup. Un doute sur une orthographe, une définition oubliée, une recherche d'anagramme, une conjugaison incertaine ? En moins d'une minute vous obtenez votre réponse. En période de révisions, le temps est précieux. De plus, même les moins doués d'entre nous en informatique trouveront l'utilisation du logiciel très simple et intuitive.


Certes, l'informatique ne remplace pas le beau dictionnaire papier mais je ne me passerai désormais ni de l'un ni de l'autre. Je les garde tous les 2 !! L'un pour le charme, le plaisir de feuilleter ses pages et de tomber par hasard sur des mots inconnus au bataillon, l'autre pour son côté pratique.



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dimanche 6 septembre 2009

Petits trucs - épisode 3

Pratiquement toutes (pour ne pas dire la totalité !) les écoles d'orthophonie sélectionnent leurs futures recrues sur l'orthographe. Différentes sortes d'exercices sont proposées : le QCM, la dictée à corriger, la dictée de mots, de phrases ou de texte...


Comment travailler cette matière efficacement ? Personnellement, j'ai opté pour plusieurs "stratégies" :

1) J'ai noté dans un petit carnet tous les mots sur lesquels je butais dans un exercice. Tous les week-ends, je demandais à quelqu'un de me faire des dictées de mots en prenant une page du carnet au hasard.

2) Le Vuibert orthographe écrit par Mme Dumas : ce livre permet de s'entrainer sur des QCM d'orthographe type concours. Il est très bien fait, très complet et on assimile du vocabulaire au passage (si on prend le temps d'ouvrir un dictionnaire pour vérifier le sens des mots).

3) Le Vuibert dictées à corriger toujours écrit par Mme Dumas : il regroupe toutes les annales des concours qui interrogent sur des dictées à corriger (Lille, Bordeaux, Besançon, Strasbourg...). Il contient une correction détaillée des erreurs (ou des éventuelles erreurs) commises par les candidats.

4) Le Scrabble. Dès que j'avais envie de faire une pause, je sortais un plateau de Scrabble ou ma DS accompagnée du jeu de Scrabble (pour les plus geeks d'entre vous) ! Travailler en s'amusant, il n'y a que ça de vrai. A noter que le jeu de DS donne la signification des mots posés sur le plateau... même pas besoin d'ouvrir le Petit Robert !

5) L'application Word Challenge sur Facebook. Qui n'a pas de profil Facebook aujourd'hui ? Peu de monde ! Alors, si vous ne connaissez pas, ruez vous sur cette petite application qui impose de trouver le plus d'anagrammes possibles avec un ensemble de lettres. N'oubliez pas de relever les mots que vous ne connaissez pas à la fin de la partie. Les mots de 3 lettres peuvent être très intéressants. Par exemple, j'ai appris avec ce jeu le mot "sil" dont la signification a été demandée à l'oral de Tours. Comme quoi, même Facebook a ses avantages pour les concours !! ;)



Travailler de manière ludique a été plus qu'agréable pour moi. Je ne pense pas que j'aurai pu garder une aussi grande motivation si je n'avais pas eu ces petits trucs en plus. S'amuser sans culpabiliser, sans avoir l'impression de travailler mais travailler quand même... y a que ça de vrai ! :)

mercredi 2 septembre 2009

Se nourrir pour l’oral #1

Je pense qu'un de mes meilleurs atouts à l'oral résidait dans ma connaissance des pathologies qu'une orthophoniste est amenée à observer. Mon cursus antérieur m'a permis d'acquérir ces connaissances mais également mes lectures. Un article ? Un livre ? Une émission ? Je me nourris (encore aujourd'hui) de tout ce qui à trait à mon futur métier. C'est un véritable plaisir que je désire vous faire partager, j'espère qu'il en sera de même pour vous.


Le langage blessé, de Philippe Van Eeckhout

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Ce livre, écrit par un orthophoniste, m'a fait découvrir plus en profondeur le monde de l'aphasie. L'auteur décrit en détails ses relations avec différents patients : ses échecs, ses victoires, ses défis personnels… Il est touchant, passionné par son métier et m'a donné envie de suivre ses pas. Certains passages m'ont particulièrement marquée, notamment ceux où il fait montre de l'énergie qu'il dépense dans chacune des séances de démutisation. Il nous emmène avec lui au cœur de son métier.

Je vous le conseille vivement pour différentes raisons. D'une part, j'ai remarqué que, la plupart du temps, les étudiants s'informent sur des pathologies touchant principalement les enfants. Dès qu'on entre dans le monde de la neurologie, peu d'élèves arrivent à en parler. Ce livre vous apprendra beaucoup de choses sur l'après accident cérébral, comment gère-t-on ce phénomène de plus en plus fréquent dans la population… D'autre part, il permet au lecteur de découvrir plus précisément le métier d'orthophoniste, dans son application quotidienne dans le cadre de l'aphasie.


Bonne lecture !

samedi 29 août 2009

Petits trucs - épisode 2

La culture générale est une matière extrêmement sélective dans les concours qui proposent cette épreuve. Elle consiste en une série de QCM dans les villes suivantes : Besançon, Lyon, Strasbourg, Poitiers. Mais, insidieusement, elle est évaluée dans toutes les écoles qui proposent des dissertations. Avoir une bonne culture générale et la cultiver est essentiel pour réussir.
Par exemple, à Strasbourg, une note inférieure à 25/50 est éliminatoire. Mais dès qu'on obtient quelques points de plus que 25/50, notre classement s'en fait ressentir. Ne négligez donc pas cette matière difficile !



Pour travailler dans de bonnes conditions et de manière plus attractive que de passer des heures à faire et refaire les mêmes QCM, voici quelques idées :

1) La culture générale pour les Nuls de Florence Braunstein et Jean-François Pépin : est un livre agréable à lire, traitant de domaines aussi divers que variés et est très riche en petites anecdotes amusantes. Ça ne sert à rien de se l'avaler en une semaine sans l'avoir digéré, ni d'apprendre les pages par cœur. Mais en sélectionnant intelligemment les informations, vous pouvez tirer parti de ce livre. Par exemple, relever les prix Nobel de l'année en cours, la particularité du prix Nobel d'économie, connaître l'ensemble des planètes du système solaire, les dates marquantes de l'Histoire... Tout y est, les informations sont sûres contrairement à notre grand ami Google qui peut réserver de mauvaises surprises !

2) Le jeu des 1000 € sur France Inter : il s'agit d'une émission de radio durant laquelle un présentateur interroge des candidats sur des questions de culture générale envoyées par les auditeurs. J'ai écouté cette émission toute l'année et suis tombée dans chaque concours sur 2 ou 3 questions ayant été posées durant cette émission. Je vous recommande chaudement de l'écouter. Étant donné qu'elle est diffusée le midi, vous pouvez l'écouter en décalé avec le podcast.

3) Panique au Ministère Psychique sur France Inter : est une émission qui décortique la biographie d'un personnage illustre avec beaucoup d'humour. Elle est diffusée le week-end.

4) Panique au Mangin Palace sur France Inter : réalisée par les mêmes animateurs que la précédentes, cette fois-ci cette émission décortique l'actualité de la semaine avec beaucoup d'humour. Elle est également diffusée le week-end.

Pour plus d'informations sur ces émissions, rendez vous ICI.

5) Il reste toujours la possibilité de se plonger dans un des nombreux bouquins de QCM disponibles sur le marché mais cette solution m'a moins enchantée que les 4 précédentes. Pour les QCM, je me contentais le plus souvent de ceux qui m'ont été donné à la prépa.

vendredi 28 août 2009

Prépa or not prépa ? ***

L'organisation de l'emploi du temps à SUP SANTE permet de bien organiser son travail chez soi. La plupart du temps, les élèves ont cours une journée entière + 2 demi-journées par semaine. Le mardi est réservé aux options (dont je parlerai un peu plus loin). Le samedi matin est réservé aux « contrôles ». Ceux-ci ont lieu chaque semaine jusqu'au mois de janvier. De plus, deux concours blancs sont organisés dans l'année : un en décembre et l'autre au mois de février.

L'emploi du temps n'est donc pas trop chargé, il permet de réviser pour être performant le samedi pour les évaluations de la semaine. Il s'agit de plusieurs épreuves type, posées dans les conditions du concours. Ils sont pour la plupart sous la forme de QCM. Les résultats sont donnés dans la semaine qui suit avec un classement pour permettre aux étudiants de cibler leurs points faibles.

Quant aux concours blancs, ils se déroulent sur plusieurs journées, dans les conditions d'un concours également. Une semaine entière leur est réservée, semaine dépourvue de cours.

La promotion est divisée en groupes ce qui permet de suivre les cours dans des conditions optimum. Seuls les cours en amphithéâtre assurés par Mme Dumas chaque semaine le vendredi après-midi réunissent la totalité de la promotion. Une petite astuce : tentez d'arriver en avance pour pouvoir prendre des places devant, vous entendrez mieux Mme Dumas (à défaut d'entendre les commentaires spirituels de vos camarades du fond !).
Cette année, les groupes ont été formés grâce aux antécédents des étudiants c'est-à-dire leur parcours avant la prépa. Les redoublants de SUP SANTE sont dans un groupe, les nouveaux bacheliers sont répartis dans plusieurs groupes (ce sont les plus nombreux) et ceux qui ont fait autre chose après le Bac sont rassemblés dans le dernier (hypokhâgne, khâgne, médecine, faculté de lettres, faculté de biologie, reconversion, préparation aux concours d'orthophonie dans une autre école…)

SUP SANTE propose de prendre des options : biologie, tests psychotechniques, équivalence en 2ème année de sciences du langage. Vous pouvez les tester la première semaine avant de décider de les (ou la) suivre ou non. La biologie avait lieu le lundi matin et les deux autres matières le mardi.


Il faut savoir que des salles sont souvent libres dans les locaux de SUP SANTE. Ce qui permet de travailler dans une ambiance studieuse en petit groupe d'amis. C'est un avantage énorme à mon sens (surtout l'hiver, pas question d'aller travailler dans un parc !!).



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jeudi 27 août 2009

Prépa or not prépa ? **

J'ai jeté mon dévolu sur une des deux grosses prépas parisiennes : SUP SANTE.

Pourquoi SUP SANTE ? Parce qu'elle m'a été recommandée par une connaissance qui y était passée avec succès. Par la suite, je n'en ai eu que des bons échos et leur journée porte ouverte m'a décidée tout de bon. Je ne regrette pas ce choix. Bien au contraire !


La grande force de cette prépa porte le nom de Mme Dumas, professeur d'orthographe, grammaire, vocabulaire. C'est elle qui a écrit les fameux Vuibert que toutes les étudiantes s'arrachent. Elle est d'un grand professionnalisme : une question ? un document qui manque ? Elle est toujours là pour régler les problèmes, elle a toujours des réponses claires à nos questions.

Mme Camoin est, quant à elle, la force cachée de la prépa. On n'en entend jamais parler sur les forums. On ne parle que de Mme Dumas. Et pourtant sans Mme Camoin, je n'aurai jamais eu de concours. Elle s'occupe de la partie rédactionnelle. Au départ, elle m'a désemparée par son franc-parler mais à la longue elle m'a appris à exprimer ce que je n'osais pas écrire par peur que ce soit ridicule. « Ne restez pas collés au texte, aller chercher au-delà ! » vous serinera-t-elle. Ecoutez bien ce qu'elle vous dira, appliquez ! C'est difficile mais efficace !!

Impossible de me souvenir du nom du professeur de culture générale. Dans ses cours vous vous entraînerez uniquement sur des QCM tirés d'annales des écoles qui proposent cette épreuve. Pour réussir cette matière aux concours, il faut la travailler beaucoup plus chez soi. Lire, lire, lire, se renseigner sur l'actualité, rouvrir ses livres d'histoire, visionner des films… Il ne faut pas s'attendre à un cours de culture générale chaque semaine. Certains n'aiment pas ces méthodes. Personnellement, même si j'avais l'impression de ne pas aller assez vite (sentiment qui m'aura poursuivit toute l'année), je pense que s'entraîner avec des Q.C.M. est un bon moyen de s'y habituer. Le Q.C.M. n'étant pas mon exercice favori, je vois d'un bon œil d'en avoir fait toutes les semaines. Mais je ne me suis pas contentée uniquement de ça.

Mme Kinadjian est le professeur d'oral qu'on voit le plus au cours de l'année. Ses premiers cours sont axés sur le métier d'orthophoniste qu'elle a exercé pendant des années. Ils sont tout simplement passionnants. Et il est impératif de bien les apprendre pour des concours tels que Besançon qui demandent à l'écrit des connaissances précises sur le métier et également pour les oraux où une connaissance de la profession est toujours bienvenue. Par la suite, elle nous fournit des polycopiés d'exercices types à travailler sans relâche. Attention : il faut être très motivé pendant ces cours, il est très difficile de faire toute l'année des exercices qu'on a l'impression d'avoir vus, revus et rerevus. Néanmoins, ces séances sont indispensables, car les oraux paraissent très loin en septembre mais en réalité ils arrivent à une vitesse grand V ! Même si on a l'impression de vendre la peau de l'ours avant d'avoir obtenu un oral, il faut absolument le travailler même en dehors des cours de la prépa !! Car les exercices sont difficiles, et l'analyse de ses propres motivations demande du temps.

Mme Benoît est le second professeur d'oral. Psychomotricienne de profession, elle propose des exercices ludiques pour se préparer à l'oral. Elle nous oblige à nous désinhiber, on prend plus confiance en soi. Ses cours sont très intéressants et apportent beaucoup pour un oral. Parce que mine de rien, parler devant un jury de 3 personnes est passablement intimidant. Ces cours sont là également pour préparer aux oraux de groupe par le biais d'exercices à réaliser en équipe. Je garde un très bon souvenir de ses cours. Seule critique : nous n'avons pas eu assez d'heures avec elle.


Le professeur de culture générale intervient également pour l'oral. Il nous apprend principalement à monter la forme de notre discours à l'oral. N'oubliez pas de dire « Bonjour Monsieur ! » et d'attendre qu'il vous dise de vous asseoir pendant ses cours d'oral. Sinon, gare aux représailles ! ^^



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mercredi 26 août 2009

Prépa or not Prépa ? *

C'est la grande question de toute personne désirant tenter les concours d'orthophonie. J'y vais ou j'y vais pas ? Malheureusement le critère financier est le premier frein (ou moteur selon le cas) d'une inscription dans telle ou telle école préparatoire.
J'ai remarqué que certaines personnes découvrent mon blog en cherchant des témoignages concernant ces organismes privés pour pouvoir faire son choix sereinement. J'ai donc décidé de répondre à leur demande en parlant de ma propre expérience, de mes propres motivations pour m'inscrire dans ma prépa ainsi que mon opinion personnelle concernant l'école en elle-même.


Quand j'ai décidé de préparer les concours d'orthophonie, je ne me voyais pas me préparer seule. Pourquoi ?


Tout d'abord, je ne m'imaginais pas travailler seule, chez moi. J'ai un besoin vital de contact social. De plus, je savais qu'en me créant des relations à l'extérieur, je serai plus tentée de me divertir. Hors, contrairement à ce qu'on peut croire, la distraction est indispensable en période de concours. S'enfermer à double tour dans sa chambre pendant des heures à faire défiler devant ses yeux des mots de vocabulaire n'est pas la solution idéale. Il faut trouver un bon équilibre entre travail efficace et aération de l'esprit.


Ensuite, l'énorme avantage d'une prépa est de connaître parfaitement modalités des différents concours. Elle fournit les annales, les corrections en plus des cours de grammaire, oral, etc. Comment être bien préparé quand on ne sait pas à quoi s'attendre ? Les professeurs (en général) maîtrisent bien le sujet.


En prépa, j'ai également eu la chance d'y trouver des amies avec lesquelles j'ai pu travailler en groupe. C'est un avantage non négligeable. On dépend d'autres personnes, il faut être présent aux rendez-vous, motivé, etc. Chacun apporte ses points forts et aide à combler les points faibles des autres. Ce n'est pas parce qu'on est en concours qu'on doit forcément descendre son voisin de prépa. Au contraire, il peut plus nous apporter qu'on ne peut l'imaginer.




jeudi 16 juillet 2009

Petits trucs – épisode 1

Suite à ma longue absence, je m'attèle derechef à la survivance de ce blog.
Avant toute chose, je voulais dire que mon but n'est pas de donner des méthodes infaillibles pour décrocher le concours. Mon objectif est de partager mon expérience qui peut-être fonctionnera pour vous , si vous êtes réceptifs aux mêmes méthodes que moi. Je ne donne que des conseils. Libre à vous d'en faire ce qu'il vous plaira.


On remarque assez vite qu'en passant les concours d'orthophonie, il faut avoir un vocabulaire riche. La question qui se pose est : comment l'enrichir davantage ? J'ai donné quelques réponses à cette question au cours de l'année, ce qui a fait du vocabulaire mon domaine de prédilection en matière de concours.

1) Lire, lire, lire, lire et relire ! Contrairement à ce qu'on peut penser, lire n'est pas une perte de temps pour les concours. Au contraire ! Non content de vous faire découvrir des mots de vocabulaire encore inconnus, un livre vous fera travailler également l'orthographe, la grammaire, la conjugaison, etc. Plus on lit, plus on emmagasine la langue française. C'est simple, agréable et efficace ! Que demande le peuple ?

2) Création d'un répertoire. J'ai stocké dans un répertoire tous les mots inconnus au bataillon que je rencontrai. Le tout avec un petit code couleur pour stimuler la mémoire visuelle (les synonymes en violet, les antonymes en rose, les expressions en vert).

3) Fiches. Aujourd'hui, je peux comptabiliser plus de 1000 fiches de mots bien rangées dans leurs boîtes Ferrero. Le système de fiches s'est révélé encore plus efficace que le répertoire. D'un côté de la fiche, le mot écrit en noir, de l'autre la ou les définition(s) du mot concerné. La définition étant écrite : en rose pour les noms féminins, en bleu pour les noms masculins, en vert foncé pour les verbes transitifs, en vert clair pour les verbes
intransitifs
. Le marron était réservé aux synonymes et le rouge aux antonymes. Tous les jours, dans le métro en allant à la prépa, je m'obligeais à réciter les définitions des mots que j'avais piochés. Avec des copines de la prépa, bosser le vocabulaire à l'oral est presque devenu un jeu (une sorte de tabou amélioré). Je n'aurai jamais retenu autant de définitions si je n'avais pas fait ces exercices quotidiennement.
NB : Faire les fiches, ça prend beaucoup de temps. Mais écrire une définition permet de la retenir, il suffira d'y revenir de temps en temps pour se la remémorer. C'est un choix à faire. Mais s'il fallait le refaire, j'aurai choisi l'option fiches, ne serait-ce que parce qu'elle permet à n'importe qui de nous interroger via ce support ou parce qu'elle nous fait également travailler le genre et l'orthographe en plus du vocabulaire.

4) Vuibert Vocabulaire. Ce livre, écrit par Mme Dumas, professeur en prépa orthophonie à Sup Santé, permet de tester son vocabulaire (et d'en apprendre au passage). Il est très complet et permet de cibler les villes qu'on désire présenter. Je m'en suis beaucoup servi. Avis aux amateurs !!


Pour le vocabulaire, je n'ai rien fait de plus. Et croyez-moi, c'était déjà énorme. Je pense que c'est la matière que j'ai le plus travaillée et avec le plus de plaisir. Qui plus est, commencer dès maintenant vous permettra sûrement d'être bien préparés pour le concours de Lille qui pose beaucoup de questions de vocabulaire. Courage !!

vendredi 19 juin 2009

Avant les concours il y a les révisions !

Après ce listing sur les concours, je vous propose de vous faire partager mon univers pendant cette année studieuse à réviser intensément. Je me suis entourée de petites choses qui ont peut-être fait la différence face à ma copie ou face au jury à l'oral. Je n'ai pas attaqué cette année en me disant que j'allais rester assise des heures derrière mon bureau à cocher des cases pour m'entraîner. J'avais décidé en m'orientant dans ce cursus de passer une année à travailler, oui, mais autrement !

Je veux vous faire partager mes lectures sur le métier d'orthophoniste, sur des pathologies. Elles ont été la source d'une motivation qui ne m'a pas quittée tout au long de cette année.
Je publierai des adresses de sites ou podcasts que j'ai suivis et qui m'ont appris énormément de choses.
Je vous donnerai mon avis sur des livres que j'ai utilisés pour m'entraîner (parce que oui, j'ai été studieuse parfois ^^).
Je vous ferai partager également mes petits trucs que j'ai mis en place tout au long de l'année pour réviser efficacement et de façon ludique.

J'essaierai de mettre en lien chaque conseil avec les concours. Vous verrez qu'une année de révisions n'est pas forcément érémitique.

jeudi 18 juin 2009

Paris le petit dernier ou l’échec monumental

Dans la capitale, inutile de croire qu'on peut vous demander de rédiger quoi que ce soit. Malgré les bruits de couloirs qu'il y a eu cette année, c'est le pouvoir du Q.C.M. qui a dominé. 50 questions vous attendent réparties sur divers domaines.


On commence par 5 questions de tests psychotechniques. Inutile de s'alarmer outre mesure. Si vous savez faire des additions et soustractions, ça devrait aller !

15 questions de vocabulaire suivent. Ce n'est pas du gâteau ! Généralement, les mots sont simples mais ils trouveront toujours des acceptions que vous ne maîtrisez pas. Une préparation régulière est obligatoire. Apprendre le dictionnaire peut être une option à envisager ! ^^ Cette partie du sujet est bien souvent la plus ratée apparemment.

Ensuite, un texte relativement long vous attend. 10 questions vous sont posées. Cette épreuve est plus ou moins difficile suivant les années. Les intitulés sont assez tordus. Il faut vraiment prendre le temps d'approfondir son analyse du texte dans le peu de temps qui nous est imparti.

Les dernières questions touchent à l'orthographe grammaticale. Comme pour les autres concours, il s'agit de s'entraîner très régulièrement pour que les réponses deviennent automatiques. Révisez bien le participe passé, la concordance des temps, l'emploi de pronom relatif, le genre.


Il est important de bien faire attention au système de notation. Un QCM comporte 5 propositions. Si tout est bien coché, vous obtenez 1 point. Si vous faites une erreur ou plus, vous déduisez de vos points (gagnés à la sueur de votre front) 1 point. Les notes dégringolent très très vite. Méfiez-vous !

Cette année, nous étions plus de 3000 candidats. Seulement 260 sont sélectionnés pour l'oral.


Le second (et dernier) concours raté. Le concours le plus raté. Mon classement m'a énormément étonnée. Mais ce sont les lois des concours !! L'important est d'en décrocher un pour faire le métier auquel on se destine !


Allez faire un tour sur le tout nouveau site de l'APEO, leur association étudiante. Il est très bien fait : ICI. Pour en savoir un peu plus sur l'école, c'est par là !

dimanche 14 juin 2009

Poitiers la scientifique

Le 2 avril, direction Poitiers, l'école qui était la plus jeune avant l'ouverture de celle d'Amiens. Cette fois-ci, aucune autre école n'a réservé cette date.


Ici, c'est la foire aux QCM ! 2 épreuves attendent les candidats.

La première épreuve est un QCM de culture générale incluant un grand nombre de questions de biologie (un peu moins de 25 questions sur 50). Le niveau des questions n'est pas insurmontable quand on a fait une S au lycée. La difficulté se corse lorsqu'on n'a aucune connaissance dans ce domaine. Les 3 dernières questions portent sur des petits exercices de physique très simplistes sur des sujets abordés au lycée : électricité, forces… Pour ce qui est du reste des questions, c'est très varié, comme à Strasbourg. Littérature, histoire, musique… tout y passe. De prime abord, je ne conseillerai pas à des étudiantes non scientifiques de se présenter à ce concours. Par contre, je connais des personnes admissibles qui n'avaient aucune connaissance en biologie. Comme quoi, rien n'est figé. Il faut y croire !

La seconde épreuve est un QCM de français. Il est classique. Il comporte des questions sur du vocabulaire, du genre, des participes passé, de l'orthographe, etc. Il est fait de 50 questions également. Globalement, cette année, cette épreuve a été considérée comme très simple par les candidats.

Chaque épreuve dure une heure. J'ai eu largement le temps de tout faire et de tout relire. Attention, lorsque vous vous trompez sur la grille de QCM, certains surveillants acceptent de vous donner une nouvelle feuille qu'une seule fois !!! Pas le droit à une deuxième erreur.


Ce concours ne m'a pas paru insurmontable. Je suis admissible, mais, après mûres réflexions, je n'irai pas à l'oral puisque j'ai choisi d'aller étudier à Strasbourg.


L'école de Poitiers vous accueille par ici. Et les étudiants par !

lundi 8 juin 2009

Le Lyon est mort ce soir !

Lyon est la ville de mon premier échec à un concours. Il avait lieu le 19 mars 2009, jour de la grève nationale. Youpi ! Du coup, j'ai dû me déplacer la veille pour être sûre d'arriver à l'heure sur place malgré le début des épreuves dans l'après-midi. Ce petit inconvénient m'a permis de me balader dans la ville (qui est magnifique). Je vous recommande d'aller faire un tour (avant ou après vos épreuves) au Parc de la Côte d'Or qui renferme un zoo gratuit très sympathique.


L'écrit de Lyon est un véritable marathon. On commence en tout début d'après-midi pour finir à 18h. Toutes les épreuves s'enchaînent sans pauses, sans répit. La première épreuve distribuée, on vous distribue déjà la suivante pour que vous puissiez enchaîner. Cet aspect du concours est assez difficile à gérer. Sans pause on se fatigue vite, la concentration diminue au fil des heures qui passent.

La première épreuve est le QCM sciences, langue, santé société. Il s'agit d'une épreuve de culture générale agrémentée de tests psychotechniques (suites de dominos) et quelques questions de grammaire.
La deuxième épreuve est un résumé de texte long tiré d'un ouvrage d'Alain Bentolila, linguiste français très en vogue actuellement. Il a notamment participé à l'élaboration d'un rapport de mission sur l'enseignement de la grammaire il y a quelque temps. Rapport ayant fait beaucoup de bruits.
La troisième épreuve est un sujet d'invention. Ce peut être n'importe quoi. Cette année nous avons eu une photo de personnes âgées, de dos, assises sur des sièges de jardin. Il y avait un homme pour 4 femmes (si ma mémoire est bonne). Il fallait caser au sein de son texte deux figures de style au choix telles qu'une métaphore, une paronomase, une métonymie, etc. Je pense que c'est cette épreuve qui m'a été fatale à ce concours. Panique à bord face au sujet et au peu de temps dont nous disposions.
La dernière épreuve était très particulière. Il s'agissait d'un texte de Balzac dont l'orthographe a été modifiée. Le texte était écrit suivant une logique « phonétique » difficile à déchiffrer. J'ai réussi à traduire que très peu des phrases du texte. J'imagine une note peu flatteuse aux vues de ma performance. Certaines personnes ont réussi à retranscrire l'intégralité du texte avec quelques trous. Chapeau bas !


Il m'a semblé que ce concours est très difficile à préparer. Du moins, je pense qu'il s'agit du concours auquel nous avons été le moins préparé, dont on nous a le moins parlé à la prépa. En même temps, il est difficile d'être prêt aux deux dernières épreuves qui sont très particulières et imprévisibles. On peut tomber sur n'importe quel type de sujet.


Ici, vous trouverez toutes les informations concernant l'école d'orthophonie de Lyon. N'oubliez pas de faire un petit détour par l'association des étudiantes en orthophonie de Lyon, ici !

mercredi 27 mai 2009

Trois petits Tours et puis s’en vont…

Le 2ème concours eu lieu le 12 mars 2009. Il faut faire un choix, 4 écoles réservant cette même date pour leur écrit : Bordeaux, Montpellier, Nantes et Tours.


Personnellement, j'ai opté pour Tours. Ses épreuves se découpent en 4 parties distinctes.
Le début des épreuves commence l'après-midi par l'appel des candidats. Il m'a semblé attendre une éternité qu'on prononce mon nom puisque j'ai été (pour chaque concours) appelée dans les dernières de mon groupe. Allez, savoir pourquoi !

Première épreuve : dictée, d'une simplicité enfantine cette année. Je m'étais entraînée à beaucoup plus difficile. Les seules difficultés notables résidaient sur les mots assaisonnement et vannier. Les accords étaient classiques quand on a bien révisé le participe passé. Rien de bien méchant en somme. De plus, la lecture a été trèèèèèès lente. On avait largement le temps de tout noter sans en perdre une miette et de relire ce qu'on venait d'écrire.

Après une petite pause, nous avons le droit à un résumé de texte lu immédiatement suivi par une dissertation reprenant, le plus souvent, une idée du texte, qui a été tiré du livre Race et Histoire de Claude Lévi-Strauss. Le résumé m'a paru difficile malgré la préparation intensive que j'ai suivie concernant le résumé de texte lu. Cet auteur n'est pas réputé pour être particulièrement facile à lire, au contraire. Alors imaginez ce que cela donne lorsque vous n'avez même pas le texte sous les yeux ! L'épreuve de résumé a duré une heure (lecture comprise) tout comme l'épreuve de dissertation. Le sujet de discussion demandait de donner en 2 parties les aspects négatifs puis positifs à la différence culturelle. Je me souviens ne pas avoir particulièrement apprécié le sujet et surtout ce que j'en ai fait. J'avais 2 parties très déséquilibrée (en poids) ce qui ne me laissait pas présager une réussite (pourtant obtenue).
NB : Nous pouvions nous attendre à retrouver cet auteur dans plusieurs sujets de concours car Claude Lévi-Strauss a fêté son 100ème anniversaire fin 2008.

Toujours après une pause réglementaire, toujours après l'appel entre chaque épreuve, un QCM d'orthographe grammaticale nous attend. Au programme 20 questions sur du genre, du participe passé, des expressions, de la conjugaison, de l'orthographe, du vocabulaire...

Pour finir en beauté, explication de texte scientifique. Il s'agissait d'un texte opposant la théorie de l'évolution de Darwin à la théorie de Lamarck. La difficulté de l'épreuve réside dans le fait qu'il ne faut pas apporter de connaissances personnelles à ses réponses. Tout est dans le texte. Même si on maîtrise le sujet, il ne faut pas être pris d'un élan narcissique pour le montrer à l'examinateur qui nous pénaliserait. Si on sait lire convenablement (pas entre les lignes, simplement ce qui est écrit noir sur blanc !) et que le vocabulaire scientifique ne nous pose pas de problème majeur de compréhension, cette épreuve n'a rien de sorcier. Il suffit de bien reformuler les arguments de l'auteur et surtout de bien lire la question. Le premier mot étant particulièrement important : résumer, énumérer, commenter, etc. Les questions se suivent mais ne se ressemblent pas ! Travailler sur le vocabulaire scientifique peut avoir l'avantage de pouvoir répondre à la première question qui demande la définition de 3 ou 4 mots du texte.
NB : Il faut noter que l'année 2009 commémore le bicentenaire de la naissance de Darwin. Pas étonnant qu'il se retrouve dans nos concours.

J'ai été sélectionnée pour passer cet oral. Néanmoins, je ne m'y présenterai pas puisque je préfère aller à Strasbourg l'année prochaine. Je garde la satisfaction de voir mon travail récompensé.


L'école de Tours vous ouvre ses portes par ! L'Association Tourangelle des Futurs Orthophonistes (ATFO) vous attend ici.


Si vous avez des choses à dire concernant les concours d'orthophonie de Bordeaux ou Montpellier, vous pouvez m'envoyer un mail à l'adresse suivante : melorthophoniste@gmail.com.
Pour plus d'informations sur l'école de Bordeaux CLIQUEZ ICI ! Pour Montpellier CLIQUEZ LÀ ! Pour contacter l'association estudiantine de Montpellier cliquez ici. Pour Nantes, c'est par là. L'association étudiante vous attend ici.

mardi 19 mai 2009

Besançon, le concours à rallonge

Mon deuxième concours a eu lieu, en décembre, à Besançon.

Au programme, culture générale et orthographe grammaticale. Le tout mélangé en un seul QCM de 100 items. Tout ce que je peux noter sur l'épreuve proposée cette année ne sont que des souvenirs du sujet car celui-ci ne peut être conservé par les étudiants.

CULTURE GENERALE :
Les premières questions concernaient la musique, il fallait rattacher un compositeur à ses œuvres, suivies de questions sur le cinéma, il s'agissait de rendre à un réalisateur ou à un comédien ses films.
Quelques questions de littérature ont succédé aux précédentes.
A propos de musique, il fallait avoir également des connaissances sur les neumes.
Pour finir, quelques questions de connaissances sur la profession d'orthophoniste sont exigées, ainsi que sur la voix, la surdité et la mémoire.

ORTHOGRAPHE - GRAMMAIRE - VOCABULAIRE :
Ces questions sont nombreuses, et je ne me souviens pas bien de chacune d'elles. Elles restent classiques pour quelqu'un qui s'est bien entraîné à ce type d'exercice. La majeure partie de la sélection se fait incontestablement sur la culture générale.


Je suis allée à ce concours sans grand espoir, pour tenter ma chance, m'entraîner... J'en suis ressortie sans grand espoir comme j'y suis entrée... Et, j'ai eu la grande surprise d'être admissible à la seconde partie de l'écrit de Besançon qui a eu lieu la semaine dernière. Néanmoins, je n'y suis pas allé. Ayant été admise à Strasbourg, j'ai préféré rester chez moi, économiser le billet de train puisque, quel qu'aurait été le résultat, l'école de Strasbourg a ma préférence.

Si quelqu'un passant par ici s'est déplacé à Besançon pour la seconde partie, son témoignage serait le bienvenu.


Un petit détour par le site de l'école de Besançon ? C'est par ici !
Les étudiants de Besançon ont sûrement beaucoup de choses à partager avec celles qui se posent des questions. Allez leur rendre une petite visite par ici !

lundi 18 mai 2009

Lille, l’espoir de la rentrée

Revenons à un ordre plus chronologique pour la suite du témoignage.

Pour mon premier concours d'orthophonie j'ai jeté mon dévolu sur la ville de Lille. Il a eu lieu le 5 septembre 2008. Je n'ai pas été sélectionnée pour l'oral malgré un nombre de points suffisant pour y aller : j'ai eu une note éliminatoire à une des épreuves.


Le concours se découpe en 3 parties distinctes.

Premier sujet : ORTHOGRAPHE - GRAMMAIRE - VOCABULAIRE. Il comporte une dictée à corriger d'environ deux pages + une série de QCM. Pour cette année, il nous a été demandé de :
- rattacher des mots à leurs définitions,
- conjuguer des verbes,
- corriger des phrases,
- spécifier si un mot s'écrit avec ou sans accent circonflexe,
- expliciter les pluriels de mots finissant en -al,
- reconnaître des homonymes, des synonymes, des paronymes, des contresens, des pléonasmes,
- de donner le genre de quelques noms.

Deuxième sujet : COMPRÉHENSION D'UN TEXTE DE NATURE SCIENTIFIQUE. Il s'agit de répondre à des QCM concernant un texte. Cette fois-ci, nous avons eu droit à un article sur les bactéries publié dans un Sciences et Vie.

Troisième sujet : COMPRÉHENSION D'UN TEXTE DE NATURE LITTÉRAIRE. Ici, il fallait résumer une partie du texte en vingt lignes maximum, puis répondre à neuf questions :
- détecter les idées exprimées dans le texte,
- donner un synonyme,
- déterminer à partir d'une liste quels mots sont des composés savants,
- trouver quels auteurs étaient cités dans le texte,
- reconnaître des oxymores,
- spécifier la nature d'un mot,
- donner des mots qui se terminent par un "s" quel que soit leur emploi (singulier ou pluriel),
- trouver quels termes font l'objet d'une définition par l'auteur au sein du texte.

Il y avait 120 places pour plus de 2000 candidats.


Personnellement, j'ai suivi un stage intensif d'une semaine dans une prépa. Ce stage m'a semblé bénéfique car il m'a permis de (re)voir quels étaient les points à connaître impérativement pour passer les concours. Les conseils des professeurs m'ont orientée pour trouver la méthode de travail que j'ai décidé de privilégier tout au long de l'année.


L'école d'orthophonie de Lille, c'est par là !
L'Association Corporative des Étudiants en Orthophonie de Lille (ACEOL), c'est par ici !

dimanche 17 mai 2009

Ô Alsace quand tu nous tiens ! ***

Je vous centralise sur cette page quelques liens utiles pour celles et ceux qui veulent un peu plus d'informations sur l'école de Strasbourg.


 

Commençons par le site de la faculté de médecine dont dépend l'école d'orthophonie. Vous y trouverez toutes les informations nécessaires à votre inscription ou à la lecture de vos résultats dans un encadré qui apparaît en bas à droite de votre écran. S'il n'apparaît pas ou ne vous concerne pas, les informations ne sont sûrement pas encore disponibles. Pas de panique !

L'école de Strasbourg possède une association étudiante très active, METAFOR. Son site regorge d'informations concernant le concours. Allez y jeter un œil.

Un professeur de l'école d'orthophonie, le Dr PERI FONTAA, a créé un blog qui a pour sujet la voix. Elle y a rajouté des conseils concernant l'oral et affiche une photographie des résultats dès leur parution à la faculté.


 

IMPORTANT : Il est à noter que l'école de Strasbourg est la seule école d'orthophonie qui propose à ses étudiants un programme ERASMUS. À méditer !

 

samedi 16 mai 2009

Ô Alsace quand tu nous tiens ! **

ROUND 2 : oral

Une deuxième semaine de battement, et vous voilà de retour pour l'oral. Vous êtes convoqués à la faculté de médecine. 3 étapes vous attendent au cours de la journée. L'ordre de ces épreuves est différent d'un candidat à un autre.

Personnellement, j'ai débuté ma journée à 8h par un entretien avec un psychiatre. Elle discute 10 minutes avec les élèves à propos de leur parcours scolaire, leur famille. Elle m'a également demandé quels étaient les concours que j'avais passés et ceux auxquels j'étais reçue. Je n'ai pas menti : le seul résultat ayant été publié était celui de l'école de Poitiers auquel je suis admissible. Néanmoins, j'ai ajouté que suivant le résultat de l'oral que je passais actuellement je me déplacerai là-bas ou pas. Ce qui est la stricte vérité. Étant reçue à Strasbourg, je n'irai pas à Poitiers ! Sa dernière question était : avez-vous eu des expériences avec la maladie et des rééducations dans votre famille. J'ai répondu sincèrement également (sachant que je n'ai aucune expérience familiale concernant des rééducations orthophoniques).

Deux heures plus tard, oral de groupe. Il s'agit d'un débat autour d'une question imposée par les examinateurs. Nous sommes 10 autour de la table + 2 examinateurs en dehors du cercle. J'ai eu la chance d'avoir un sujet sur lequel j'avais des connaissances et qui m'intéressait. Nous avons 10 minutes de préparation personnelle avec 2 feuilles pour support de nos arguments. (Ce « brouillon » n'est pas ramassé en fin d'épreuve). Puis, nous disposons de 30 minutes de débat. Quelle a été mon attitude au cours de cet oral ? J'ai été appelée la dernière ce qui ne m'a pas laissé le choix pour la place. J'étais en bout de table (les tables étaient disposées en rectangle). Place assez impressionnante, quand vous parlez vous pouvez voir tout le monde. Mais après coup, je me demande si elle n'est pas stratégique car, contrairement aux autres, je n'avais personne à côté de moi, donc tout le monde me voyait quand je parlais et j'avais chaque personne dans mon champ de vision. Pendant le débat, je ne me suis pas imposée de rôle comme beaucoup de prépa le préconisent. J'ai laissé quelqu'un démarrer le débat et mener la danse (rôle difficile). Je n'ai pas parlé tout de suite, j'ai laissé 2 ou 3 personnes prendre la parole avant d'intervenir en rebondissant sur ce qu'elles disaient. De temps en temps, j'amenais un autre argument à la discussion. Je pense avoir parlé dans la moyenne. Ni trop, ni pas assez. Dans le groupe, tout le monde a pu parler, tout le monde a pu prendre sa place en fonction de sa personnalité. J'ai vu une certaine coopération alors que je m'attendais à voir de la compétition. Agréable surprise donc. Au bout de 30 minutes, les examinateurs nous préviennent que le temps qui nous était imparti s'est écoulé. Ils nous demandent d'écrire un petit texte dans lequel nous pouvons dire ce que nous voulons concernant le sujet du débat, nos sentiments, notre vécu à l'égard de cette discussion… Je suis restée très positive dans ce que j'ai rédigé. L'avantage de cette épreuve est la rencontre de personnes très sympathiques auxquelles vous n'auriez sûrement pas parlé aussi spontanément d'un sujet d'actualité.

Longue et interminable attente avant de pouvoir accéder à la dernière épreuve : l'oral de motivation. La secrétaire vous appelle, vous donne 3 textes puis vous dirige vers une salle pour que vous puissiez préparer votre prestation. On vous laisse 30 minutes seule avec votre texte (voire un peu plus suivant l'heure à laquelle vous passez). La consigne était intitulée ainsi : « Choisissez un des trois textes. Plutôt qu'un commentaire, nous vous proposons le texte comme tremplin d'expression de vos réflexions et/ou de vos émotions. Vous disposez de trente minutes de préparation.» Bien souvent, les prépa conseillent de caser ses motivations dans son commentaire. Néanmoins, j'ai la sensation que la majorité des élèves se focalisent plus sur leurs motivations que sur le texte proposé. Personnellement, j'ai construit tout mon commentaire sur le texte en y faisant allusion très régulièrement et j'ai ajouté des exemples. Je les ai puisés dans ma connaissance du métier d'orthophoniste mais aussi dans des cours de biologie que j'avais eus auparavant. Mon but était d'exposer ce à quoi le texte me faisait penser. Les motivations sont sous-jacentes puisque j'avais choisi tel texte par rapport aux autres parce que j'ai amené la discussion sur tel sujet contrairement à d'autres élèves. De plus, ce qui me fait croire qu'ils n'attendent pas l'exposé de nos motivations dans cet exercice est le fait qu'ils posent des questions sur nous par la suite. Il m'a été demandé de me présenter, si j'avais des frères et sœurs, pourquoi je voulais être orthophoniste (outre la principale motivation sur laquelle j'ai basé mon discours : la relation praticien / patient à travers le langage) et si j'avais déjà fait de la musique. De mémoire, il me semble que c'est tout.

vendredi 15 mai 2009

Ô Alsace quand tu nous tiens ! *

Je commencerai ce blog par mon expérience à Strasbourg puisqu'elle a été complète (écrit + oral). Par la suite, je vous ferai part de mes expériences dans les autres villes.



ROUND 1 : écrit

La première partie de ce concours a eu lieu le mercredi 21 avril 2009. Au programme : un QCM de culture générale et de l'orthographe au petit-déjeuner et un commentaire en guise de goûter.

Le QCM de culture générale est abordable si on a déjà un bon bagage derrière soi. Il dure une heure et comporte 50 questions. Pour que le reste des épreuves écrites soient corrigées, il faut obtenir une note supérieure ou égale à 25/50. Les questions sont tellement variées qu'on ne peut pas préconiser de se concentrer sur tel ou tel thème. J'ai utilisé quelques livres qui m'ont permis d'avoir un entraînement régulier. J'en reparlerai dans une prochaine note.

L'épreuve d'orthographe n'est pas insurmontable. Il s'agit d'un texte à corriger accompagné de questions de grammaire (donner la nature et la fonction de certains mots du texte et rechercher dans le texte des mots ayant telle ou telle fonction). Cette épreuve doit sûrement être la mieux réussie de l'écrit par l'ensemble des étudiants. Il faut toutefois noter qu'elle ne dure qu'une petite heure, ce qui est assez juste. Il faut donc aller assez vite pour trouver la totalité des erreurs à corriger (qui sont nombreuses) et faire l'exercice de grammaire.

Le commentaire de texte doit être fait en 2 parties. La première est une analyse, la seconde une approche plus personnelle de la thèse de l'auteur (cette dernière s'apparente plus à la dissertation qu'au commentaire). On dispose de 3h pour tout faire, ce qui est largement suffisant. Beaucoup de personnes partent avant la fin du temps alloué à cette épreuve.


Le lendemain de l'écrit, l'école publie la liste des personnes ayant une note supérieure ou égale à 25/50. Cette année, seulement 212 candidats sur 1624 ont été retenus.
Une semaine après, les admissibles sont appelés. Ils n'en gardent que 80 pour l'oral.

jeudi 14 mai 2009

Introduction d’un témoignage

Jeune fille, 21 ans, future orthophoniste.

Depuis le mercredi 13 mai 2009, je sais que je deviendrai orthophoniste. J'ai été admise à l'école de Strasbourg.


À travers ce blog, je désire partager mon expérience en matière de concours avec des aspirantes orthophonistes intéressées par le témoignage d'une des leurs. De plus, j'ai envie de vous donner matière à vous amuser tout en apprenant, vous conseiller certaines lectures qui m'ont aidée à faire mon choix et m'ont donné matière à argumenter à l'oral. J'ajouterai à cela tout ce qui me passera par la tête pour vous motiver, vous faire relativiser, vous détendre avec une bonne dose d'humour et de bonne humeur.

Le clavier me chatouille les appendices digitaux, à demain donc !